Exemples
d'usurpation d'identité
L'utilisation de l'identité
d'autrui est une forfaiture
utilisée par certaines personnes
pour réaliser des actions
frauduleuses. Cet acte est
suffisament répandu sur internet,
pour que le géant de la recherche
Google lui ait consacré une page
(), peut porter préjudice à
une personne ou à une société.
L'usurpation d'identité
L'usurpation d'identité dans une
banque est également connue comme
étant un vol de l'identité d'une
personne vivante. Les usurpateurs
profitent en conséquence, de
l'excellente situation financière
du titulaire de l'identité.
Ils commencent généralement par un
détournement de fonds, des délits
civils et pénaux ou de simples
escroqueries. Il est à noter que
les personnes morales telles que
les sociétés peuvent également
être victimes de tels agissements.
Les cibles
La plupart des établissements
bancaires, qu'ils soient pure
players ou qu'ils proposent une
partie de leurs services via une
interface en ligne, que ce soient
des banques généralistes comme BNP
Paribas, La Banque Postale, le
Crédit mutuel, Banque
Populaire, le Crédit
Agricole, LCL et Société Générale
ou qu'ils s'agissent d'organismes
proposant simplement du crédit
sous forme de
prêt personnel comme Banque
Acord, Cofidis, Mediatis, Banque
Casino, ou encore des sociétés de
Bourse spécialisées sur des niches
comme FXpro, FXcm, Avatrade ou
Saxobank, , représentent autant de
cibles potentielles pour cette
forme spécifiques d'usurpation
d'identité qu'est le phishing.
Notons d'ailleurs, que ce ne sont
pas les réseaux informatiques des
banques elles-mêmes qui sont
visées, mais les ordinateurs
personnels des clients, beaucoup
moins bien protégés qui sont
investis prioritairement par les
pirates.
Les moyens utilisés pour
subtiliser les données
Les sources ou données permettant
de collecter des informations sur
une personne sont multiples. Il
est possible pour les usurpateurs
de collecter des informations sur
la personne ciblée à partir
d’objets tels qu'un
porte-document, un portefeuille,
un sac à main, un ordinateur ou un
courrier résidentiel. Ils les
obtiennent généralement en les
subtilisant, en fouillant dans les
boîtes aux lettres ou dans les
poubelles.
À partir de relevés bancaires,
cartes bancaires, factures, talons
de chéquier ou empreinte de CB, il
devient facile de se glisser dans
l'identité de la future victime.
D’autre part, l’écoute des
terminaux de distribution leur
permet d'avoir le code de
validation ou le mot de passe de
la carte bancaire de la personne
visée.
Les courriers électroniques sont
un autre moyen pour soutirer des
informations. En envoyant de faux
mails au nom de sociétés
existantes, les réponses
fournissent des données sur la
personne. Cette technique de
l'hameçonnage ou phishing est de
plus en plus utilisée par les
fraudeurs puisqu'elle s'attaque
directement à la source.
Les réflexes à avoir en
cas d'usurpation d'identité
Lorsque de telles usurpations
d'identité auprès des banques sont
découvertes, la première chose à
faire est de porter plainte au
commissariat de police proche du
domicile ou à la gendarmerie de la
région. Mais, porter plainte
ne sert pas forcément beaucoup
dans la mesure où ni la police, ni
la loi, ne proposent de solutions
idéales.
L'usurpation d'identité est une
situation complexe qui peut vite
dégénérer et il ne faut pas
hésiter à engager un avocat
spécialisé dans le domane. La
première raison de ce recours à un
professionnel de la loi est qu'il
y a en général des conséquences
sur le (compte bancaire, impôts,
amende, souscription de contrats
litigieux, etc...). Cela
pouvant mener jusqu'au fichage
auprès de la Banque de France.
Lorsque les escrocs sont en
possession de l'identité bancaire,
ils sont en mesure de faire des
prélèvements à la banque ou de
faire des opérations bancaires au
nom du véritable propriétaire. En
cas de détournement, cela peut
même entraîner la fermeture du
compte.
Ce genre d’affaire est souvent
porté devant les Tribunaux. Une
copie du jugement rendu sera par
la suite envoyée auprès de la
Banque de France et à tous les
établissements financiers où
l'usurpateur a agi. Ces
établissements pourront réagir
dans les huit jours suivant la
réception du courrier,
conformément à la loi..